Le cercueuil

Par fois je ne sais pas si je suis encore en vie, ou c’est juste mon phantome, une âme perdue qui n’arrive pas a trouver la sortie. Je me demande si ce que je vis se passe seulement dans ma tête, si la douleur vient de l’extérieur ou ce n’est qu’un produit de ma pensée.

Je me demande si la main que je tiens est une autre main humaine ou juste une ombre et la chaleur que je ressens est toute imaginée, et la force rendue a la pression de mes doigts pure illusion.

Je rève que la mort arrive sans foule atristée qui suive mon cercueil couvert du drapeau, sans cornemuses qui rendent hommages; au lieu de ça, je me découvre enfermé dans un carton rempli de larmes, de mes larmes salées.

Pendant la phase rem du someil du voisinage, une voiture électrique arrive doucement au milieu de la nuit, on n’entend que le bruit des pneus contre la chaussée et le point final du frein à main, persone ne se réveille. Même les lampadaires et les caméras de surveillance dorment à cet heure-ci. Deux oiseaux en descendent, calmement, avec assurance, connaissent bien leur tâche. Ils respectent le silence nécessaire à cette liturgie de corps qui s’en vont, sauf par un petit croassement qui me permet d’en identiffier un.

Le corbeau et son compagnon soulèvent aisément le colis et le chargent dans la banquette arrière. À l’intérieur, une graine pleure le manque de temps qui lui a empêché de germer. Pleure et donne des coups de pied étouffés au fond de l’océan de larmes, contenu dans ce carton, mon dernier vaisseau, mon ultime démeure.

PS: désolé s’il y a des fautes d’ortographe, le français n’est pas ma première langue, et le correcteur ne fonctione pas à présent.