Ma frontière souffrait.
Ses lignes de barbelés,
Au lieux de protéger mon territoire,
Enfonçaient ses piquants
Sur ma peau, que la vie s’entêtait
À ignorer cons-cien-cieu-se-ment
*
De même qu’avec les autres conflits
Finalement, il arriva le jour d’orage;
Au beau milieu d’un mois d’août
Saturé de sel et de sable
Le fil de fer fut corrodé d’abord
Puis emporté par le vent
*
C’est ainsi que ce champ
Uniforme de cicatrices
Est devenu le jardin
Où mes deux fleurs
Ont pu germer
*
Barren border
*
My border was suffering.
Its barbed wire lines,
Instead of protecting my territory,
Drawn its spikes
On my skin, which life persisted
To ignore conscientiously
*
As with other conflicts
Finally, the stormy day came;
In the middle of August
Saturated with salt and sand
The wire was corroded first
Then carried away by the wind
*
That is how this field
Uniform with scars
Became the garden
Where my two flowers
Were able to germinate
Très beau.
Merci Abel.
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Je suis content qu’il te plaise. La photo de Rouen m’a apporté de bons souvenirs!
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